Notre paracha nous raconte le dévoilement de Yossef à ses frères et ses retrouvailles avec son père après 22 ans de séparation.
Yaakov descend donc en Egypte afin d’y vivre les derniers instants de sa vie auprès de son fils bien-aimé : Yossef.
Une fois arrivés, Yossef va présenter une partie de ses frères à Par’o.
Il les installera en terre de Goshen, loin de toute civilisation Égyptienne.
Enfin les années de famine se font ressentir et le peuple Égyptien réclame à Yossef de les nourrir.
C’est pour Yossef l’occasion de « renflouer les caisses de l’Etat
Question :
Yossef est un élève de 5ème. Pour les vacances de fin d’année, l’Ecole a eu l’idée d’organiser un voyage chez les Guédolim d’Erets Israel.
De plus, chaque enfant aura le mérite d’être béni par le Gadol qui prononcera son nom à voix haute !!!
Tout le monde s’en réjouit, mais pour Yossef cela pose un petit souci.
En effet, tout le monde connait que Yossef est le fils d’Avraham, (Yossef ben Avraham).
Or, ce que les gens ne savent pas est que Yossef n’a été qu’éduqué par Avraham depuis son plus jeune âge.
Il n’est pas son fils biologique : son vrai père s’appelait… Yossef (il est malheureusement décédé durant la grossesse de sa femme).
Si le Gadol prononce son vrai nom (Yossef ben Yossef), les enfants vont le remarquer et il va en être gêné.
S’ensuit une discussion entre les dirigeants du voyage.
Rav Menaché prétend qu’on peut nommer le nom du père adoptif (Yossef ben Avraham). Ainsi, l’enfant sera épargné.
Rav Efraim, quant à lui, prétend qu’il vaut mieux citer le vrai nom. Ainsi, la Bérakh’a se déversera sur la bonne personne, tant pis si les gens jasent un peu ; très vite ils auront oublié.
Finalement, ils décident de poser la question au Gadol.
Il leur dévoile que la réponse se trouve exactement dans la Paracha de la semaine : Parachat Vayigach.
Qu’en pensez-vous ?
Réponse :
Dans le décompte des enfants de Yaakov Avinou, on nous cite Sérah’ la fille d’Acher.
Cependant, la Torah la qualifie comme étant la sœur des enfants d’Acher.
Or dans la Paracha Pinh’as (H’oumach Dévarim), la Torah définie Sérah’ comme étant la fille d’Acher.
Le Nétsiv Mivoloz’in (העמק דבר) nous enseigne que Sérah’ en fait n’était pas la fille d’Acher mais la fille de sa femme.
Voilà pourquoi on ne la nomme que la sœur des enfants d’Acher, car là, il est question de filiation.
Dans la Paracha de Pinh’as, on la qualifie de fille d’Acher par rapport au fait qu’elle a été éduquée par Acher.
Nous apprenons de ce commentaire qu’il est possible et juste de considérer un enfant comme le fils de son éducateur.
Ainsi, il est possible de continuer à bénir l’enfant comme
« Yossef ben Avraham » …
שבת שלום !!!