Donner, c’est se faire du bien !
Paracha Réé – par Yossef Aflalo
La Torah exige de l’homme de venir en aide aux indigents : « Ouvre-lui ta main, prête-lui en raison de ses besoins, de ce qui peut lui manquer ». La Torah insiste et dit : « Il faut lui donner et lui donner, sans que ton cœur le regrette ».
D.ieu va montrer sa détermination en employant une formulation redondante :
« פתח תפתח את ידיך » – « Ouvrir, tu ouvriras ta main ».
« נתן תיתן לו » – « Donner, tu lui donneras ».
Le Midrash Tanaïm va en déduire que même celui qui s’est montré généreux devra ouvrir sa main et devra donner encore et encore, même cent fois de suite.
Mais pourquoi, finalement, D.ieu attend-t-Il de l’homme autant de largesse et d’altruisme ?
Un des grands Rabbanim de la ‘hassidout, Rabbi David Chelomo Eibshitz, nous dévoile un grand secret : D.ieu se comporte envers l’homme comme ce dernier agit envers autrui. Celui qui aime son prochain, qui lui fait du bien ou qui se soucie de lui, verra à son tour D.ieu se comporter de façon identique à son égard.
C’est précisément ce que disent les Sages dans le Talmud :
« כל המרחם על הבריאות מרחמים עליו מן השמים »
Celui qui éprouve de la compassion pour ses semblables bénéficiera de la clémence du Ciel.
Lorsqu’un homme ouvre sa main, se montre généreux envers son prochain dans le besoin, il s’ouvre en réalité les portes du Ciel.
D.ieu va le gratifier, et il recevra en retour de nombreux trésors : la parnassa, la santé, la réussite dans tous les domaines etc…
Lorsqu’on donne à l’autre, on donne pour soi-même. Lorsqu’on fait du bien à autrui, on se fait du bien à soi-même.
Lorsqu’on donne de soi, on crée un lien inaltérable avec D.ieu.
Un acte de bonté reviendra toujours comme un boomerang vers celui qui en est l’auteur.