PARACHAT VAYIKRA (inspiré du livre Hinoukh Malkhouti)
זכר תמים יקריבנו אל פתח אהל מועד יקריב אותו לרצונו לפני ה’
» Vous sacrifierez un mâle, sans défaut, à l’entrée de la tente d’assignation, on le sacrifiera, de son plein gré, devant Hachem » (Vaykra 1, 3)
Le Midrach raconte une histoire étonnante: Un jour, un taureau devait se faire égorger en tant que sacrifice. Les propriétaires essayèrent de l’amener au Cohen pour qu’il puisse commencer sa sainte tâche, mais le taureau refusa formellement de se laisser faire! Un pauvre qui était à coté possédait une herbe odoriférante qui faisait éternuer celui qui la sentait. Il s’approcha du taureau, lui fit sentir l’herbe et bien évidemment le taureau éternua. Il sortit de sa gorge une aiguille. Après cela le taureau n’émit aucun refus de se faire égorger.
Si on avait pris de force le taureau pour l’égorger, il se serait retrouvé impropre au sacrifice car l’aiguille aurait percé sa gorge, ce qui l’aurait rendu Passoul! Le fait de forcer n’est jamais bon!
Le Pardess Yossef explique notre verset ainsi: Si tu veux que ton sacrifice soit « sans défaut » (Tamim, en hébreu), alors il faut qu’il soit « de son plein gré (Lirtsono) et alors il sera « devant Hachem »!
On ne peut pas forcer un enfant ni à prier, ni à étudier, ni à se lever pour aller à la synagogue. Par contre, lui inculquer la beauté de la chose prend, certes plus de temps, mais est réellement agrée par Hachem.
Rav Aaron PARTOUCHE
