Le Choul’hane Aroukh écrit explicitement l’interdit de לשחק בקוביה (léssa’hek békoubia, c’est-à-dire de faire des jeux de hasard), car on peut parfois en arriver à du vol.
En effet, lorsqu’on va donner de l’argent pour ces jeux, on espère qu’on aura peut-être un retour, que cela nous fera gagner plus que ce qu’on a donné.
Et si on perd, celui qui l’aura gagné sera considéré comme l’ayant volé, puisqu’il aura pris de l’argent qu’on ne voulait pas simplement donner, mais qu’on voulait « investir » dans le but de gagner plus.
Et si on perd, celui qui l’aura gagné sera considéré comme l’ayant volé, puisqu’il aura pris de l’argent qu’on ne voulait pas simplement donner, mais qu’on voulait « investir » dans le but de gagner plus.
Le Choul’hane Aroukh interdit donc de jouer à des jeux tels que le Loto ou le tiercé. C’est aussi ce que rapporte le Yabi’a Omer.
Par contre, le Rama autorise, dans certains cas, à jouer à ces jeux (par exemple à Roch ‘Hodesh Adar, où on est marbim béssim’ha c’est à dire que l’on multiplie la joie).
Par conséquent:
– pour les Séfaradim, il est absolument interdit de jouer à ces jeux ;
– pour les Achkénazim, on peut autoriser dans certains cas.