י׳ בכסלו ה׳תשפ״ה

La symbolique de la matsa

Food attributes of Jewish Passover Seder Holidays

Lors du Séder de Pessah, nous avons l’obligation de manger de la matsa, en souvenir du pain qui n’a pas eu le temps de lever lors de la sortie d’Egypte. Ce pain, c’est la matsa.

Mais pourquoi devons-nous manger de la matsa en souvenir de cet événement, qui s’est produit il y a environ 3500 ans ? En quoi nous concerne-t-il ? Que symbolise la matsa ?

Et pourquoi les Bné Israël n’ont-ils pas préparé du pain frais avant de sortir d’Egypte ? Lorsqu’on entreprend un long voyage, n’est-il pas logique de prendre avec nous quelques provisions pour la route ? Pourquoi fallait-il alors que les Bné Israël quittent l’Egypte si vite, sans même laisser à leur pâte le temps de lever ?

Le Rav Hirsch donne, à ce propos, une explication extraordinaire. Il dit que l’homme a toujours tendance à s’attribuer à lui-même ses propres réussites. Il est difficile pour lui de réaliser qu’elles proviennent d’Hachem, sans qui rien n’aurait pu aboutir.

L’homme à souvent tendance à se prendre pour le metteur en scène, pour celui qui crée les événements. Or ici la Torah veut nous faire comprendre que ce n’est pas grâce à notre propre force que nous sommes sortis d’Egypte. Certes, il y avait parmi les Bné Israël de valeureux guerriers.

Mais c’est D., et Lui seul, qui nous a sortis d’Egypte. Nous, nous n’avons même pas eu le temps de faire cuire notre pâte, pour nous faire comprendre que c’est Hachem qui nous a sortis d’Egypte, pays dont normalement personne ne pouvait sortir.

La matsa nous rappelle donc que tout a été organisé et réalisé par D.

C’est Lui le « metteur en scène ». C’est Lui le Maître de l’Histoire. Nous, nous ne sommes que des acteurs qui subissons l’histoire. Et ce même si, parfois, on s’imagine (à tort) qu’on pourrait se débrouiller tout seul, comme dans la petite histoire humoristique suivante:

Un homme, n’en pouvant plus de tourner en voiture dans l’espoir de trouver une place où la garer, dit à D. : « Hachem, si Tu me trouves une place pour ma voiture, je Te promets que j’étudierai la Torah une demi-heure chaque jour! ». Mais finalement, à peine constate-t-il qu’une place s’est libérée, qu’il dit à Hachem: « En fin de compte, c’est bon. Je me suis débrouillé » !

L’homme n’aime pas trop reconnaître que c’est D. qui gère sa vie. Il préfère s’attribuer à lui-même ses propres réussites.

Mais la matsa nous rappelle que nous ne dirigeons pas notre vie. C’est Hachem et lui seul le Maître à bord !

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