Par Rav Aaron Bieler – source : www.universtorah.com
Le danger imminent
Tombe de Rabbi ‘Haïm Bénatar. Jérusalem, Har Hazétim en 1942 La tombe de Rabbénou au Har Hazétim (Mont des Oliviers) a été jusqu’à ce jour considérée comme un endroit sacré et chaque année, au quinze Tamouz, jour anniversaire de son décès, une multitude de juifs vient s’y prosterner. L’épisode suivant eut lieu en 1941 pendant la deuxième guerre mondiale. Les troupes allemandes étaient alors stationnées aux portes du pays, divisées en deux fronts. Les tribunaux rabbiniques de Jérusalem proclamèrent un rassemblement général sur la tombe du Or Ha’haïm, le jour anniversaire de son décès. En grand nombre, , les habitants de Jérusalem s’y réunirent et multiplièrent leurs prières en implorant D. de les délivrer du danger qui menaçait la population du pays. Le Rabbi de Hosiatine et le Rabbi de Zewil présidaient cette assemblée. Après la récitation des psaumes dans une ferveur intense, ces deux Tsadikim quittèrent le lieu séparément, chacun accompagné par ses proches. La joie était visible sur leur visage. Le Rav de Téplik, , présent à cette cérémonie, interrogea le Rabbi Hosiatine sur la raison de cette allégresse. Le Tsaddik lui répondit: « Le danger est passé, le glaive ne traversera pas notre pays ». Les personnes présentes s’étonnèrent: « D’où le savait-il ? » Il leur répondit: « J’ai vu les quatre lettres du Nom du Tout- Puissant dans l’ordre, briller au dessus de la tombe et j’ai compris que le danger avait disparu ». Le Rabbi de Zwil donna la même réponse à ses proches. Des Panzer de l’Afrikakorps en pleine offensive Deux jours plus tard, les allemands subirent de lourdes pertes sur les deux fronts: celui de Syrie e t celui d’Égypte. En outre, un nouveau front s’ouvrit contre eux du côté de la Russie. Les armées allemandes s’empressèrent alors de se retirer de la région. Les Juifs d’Eretz Israël pouvaient enfin se sentir soulagés.
La tombe reste intactePierres tombales transformées
en latrines par les jordaniens Quelques années s’écoulèrent, la guerre d’indépendance (en 1948) éclata sur toutes les frontières d’Eretz Israël. La vieille ville de Jérusalem fut conquise par les jordaniens, impitoyables, qui, ne se suffisant pas de verser le sang juif, démolirent et brisèrent tout ce qui leur tombait sous la main. Ils détruisirent toutes les synagogues du quartier juif et brûlèrent tous les Sifré Tora. Leurs mains impures profanèrent le cimetière consacré du Mont des Oliviers. Ils détruisirent les pierres tombales et construisirent une route à l’emplacement des tombes de tous ces juifs qui avaient désiré d’être enterrés en Terre Sainte. La vieille ville resta sous leur domination pendant dix-neuf ans. Elle fut libérée le vingt-huit Iyar 1967 avec l’aide divine miraculeuse, après une courte guerre mais de durs combats. Elle demeure gravée dans l’histoire sous le nom de guerre des six jours. Mont des Oliviers On découvrit alors l’ampleur de la destruction causée par les jordaniens dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem. Les Juifs qui visitèrent le cimetière du Mont des Oliviers trouvèrent la tombe de Rabbi ‘Haïm ainsi que la pierre tombale intactes. Ils découvrirent, après enquête, le miracle qui avait eu lieu à cet endroit.
Destruction d’une des ruelles
juives Jérusalem en 1948 Les jordaniens voulant tracer la route à l’emplacement de la tombe de Rabbénou firent venir un tracteur à cet endroit afin de labourer et égaliser le terrain. Le tracteur passa sur les tombes et les détruisit. Arrivé près de celle du Or Ha’haïm Hakadoch, le tracteur toucha la pierre tombale, se retourna et le conducteur fut tué. Les jordaniens supposèrent qu’il y avait une avarie dans le moteur. Ils appelèrent un mécanicien pour le réparer. Un autre conducteur monta, après la réparation, sur le tracteur, mais l’événement se reproduisit. Les jordaniens voulurent briser la pierre tombale avec un marteau. Mais au moment où l’arabe le leva, il lui échappa des mains et lui fracassa la tête. Les jordaniens décidèrent de ne plus toucher à la tombe de Rabbénou. |