י׳ בכסלו ה׳תשפ״ה

Le bien dans le mal

Tefillin illustration - two black boxes, one with letter Shin on side, long ribbons. Jewish traditional religious items for male prayers. Vector illustration.

Dans la paracha de Vaéra, la Torah nous parle de la מכה (plaie) de la grêle.

Durant cette plaie, Pharaon, excédé, demande à Moché Rabbénou de prier pour qu’elle cesse.

Moché lui répond: « Je vais sortir prier et implorer Dieu, et les bruits s’arrêteront (car effectivement, il y avait des fracas, des bruits insupportables), et la grêle aussi s’arrêtera ».

Et, en effet, suite à la tefila de Moché, la grêle et les bruits se sont arrêtés. Mais Pharaon, au lieu de voir l’intervention de Dieu dans cet événement, protesta: « Moché a dit: « Les bruits et la grêle s’arrêteront. Or les choses ne se sont pas passées dans cet ordre, puisque c’est d’abord la grêle qui s’est arrêtée, et ensuite les bruits qui ont cessé!

Il a dit l’inverse de ce qu’il s’est finalement passé!

Je ne crois donc plus en son Dieu! ».

Nous voyons d’ici que lorsqu’une personne veut voir le mauvais côté des choses, lorsqu’elle n’en cherche pas l’aspect positif, elle ne verra toujours que le mal.

Par contre, lorsqu’une personne veut voir le bon côté des choses, elle pourra le voir même dans les moments difficiles, comme le montre l’histoire suivante:

Un vérificateur de tefilines et mézouzot était de passage dans une ville.

Il proposa aux gens de lui amener leurs tefilines et mézouzot afin de les vérifier. Ils les lui déposèrent sur la bima, et devaient les récupérer le soir-même.

Dans cette communauté, se trouvait un certain Monsieur Berkovitch.

Celui-ci avait des tefilines qu’il considérait exceptionnelles. A tel point que les gens faisaient la queue pour les lui emprunter, et avoir ainsi le mérite, au moins une fois, d’accomplir la mitsva en les utilisant.

Ce Monsieur Berkovitch n’entendait pas bien, et il ne savait pas, par conséquent, qu’un vérificateur de tefilines avait proposé aux gens d’apporter leur tefilines pour qu’il les vérifie.

Il n’avait, de toute manière, pas l’intention de faire vérifier sa paire, qu’il considérait être parfaite.

Chaque matin, Monsieur Berkovitch déposait ses tefilines sur la bima. Le matin où le vérificateur a fait sa proposition, il les a déposés aussi.

Et ses tefilines se sont donc retrouvées parmi les nombreuses paires que le vérificateur a vérifiées.

Après la tefila de Min’ha, les gens qui avaient déposé leur paire de tefilines vinrent les récupérer. A un moment, celui-ci, s’étant retrouvé avec les tefilines de Monsieur Berkovitch, que personne n’était venu réclamer, demanda à l’assemblée: « A qui appartiennent ces tefilines ? « .

Tout le monde reconnut évidemment les tefilines de Monsieur Berkovitch… Mais, à la stupéfaction générale, le vérificateur annonça: « Elles sont vides!! Elles ne contenaient aucun parchemin! ».

Comment était-ce possible ? Les gens ne comprenaient pas… Mais surtout, ils redoutaient de devoir annoncer la terrible nouvelle à Monsieur Berkovitch, qui était si fier de ces tefilines…

Après être entré dans la Synagogue, Monsieur Berkovitch aperçut ses tefilines hors de leur pochette, et remarqua que leurs boîtiers avaient été éventrés… Il s’écria: « Qui a touché à mes tefilines ?? ». Personne n’osa répondre.

Personne ne savait comment lui annoncer ce que le vérificateur avait découvert…

Finalement, celui-ci s’approcha de lui, et lui annonça doucement ce qu’il avait remarqué. Pendant ce temps, les gens se cachaient, en se demandant si Monsieur Berkovitch allait supporter ce choc.

Mais à la surprise générale, celui-ci, après avoir appris la nouvelle concernant ses tefilines, se mit à danser, et à remercier D. d’avoir fait en sorte qu’on ait remarqué cette erreur avant qu’il quitte ce monde…Car ainsi, on pourrait la réparer, et il pourrait alors accomplir la mitsva comme il se doit!

Voici l’exemple d’un homme qui, même dans un moment difficile, a su voir le bon côté des choses, au lieu de se laisser dominer par la difficulté.

Combien ceci est important !

Dans notre société, il y a deux catégories de personnes: celles qui sont constamment nostalgiques du passé, et celles qui, au contraire, passent leur temps à se dire que le futur sera mieux que ce qu’elles vivent actuellement. Dans les deux cas, ces personnes n’apprécient pas le moment présent.

Il est pourtant très important de voir le bien à travers le mal, le bien à travers la difficulté. De se rappeler que D.est toujours là pour nous protéger, et pour nous faire avancer.

Au moment de la difficulté, au moment de l’épreuve, c’est certes difficile.
Mais n’oublions jamais que tout ce que D. fait est pour le bien!

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