Le bonheur ne dépend que de l’homme
Par Yossef Aflalo
La vie dévoile plusieurs visages. Certains réussissent dans toutes leurs entreprises, tout leur sourit, la vie est belle et paisible. D’autres, en revanche, broient du noir, encaissent des coups, et vivent dans la difficulté et l’amertume.
Nous ne pourrons jamais comprendre les desseins de D.ieu et ses manières de diriger le monde. Mais nous devons savoir que la réussite ne dépend que de l’homme. C’est lui qui est la cause de son succès ou de son échec.
D.ieu est invariable. Il est la source du bien, et Il le déverse de manière équitable à chacun d’entre nous.
Tout le monde reçoit Sa lumière, Sa berakha. Pourtant, certains vont capter cette lumière, et d’autres non. Seuls ceux qui seront aptes à recevoir la berakha la recevront, et connaîtront des jours heureux.
Pour s’en persuader, prenons l’exemple du soleil : celui-ci brille pour tout le monde. Ses rayons répandent la lumière et réchauffent l’atmosphère sur toute la terre. Pourtant, ses effets sont parfois opposés et contradictoires : le soleil peut blanchir, mais aussi noircir un objet. Il peut cristalliser le sel, le rendre compact ; mais il peut également dissoudre, et faire fondre la cire par exemple. Tout dépend de la nature de l’objet et de sa capacité à réagir à l’absorption de ses rayons. Même si le soleil est constant, ses effets vont varier selon la nature de chacun.
Il en va de même pour l’homme. Hachem Hou haElokim, le D.ieu miséricordieux est aussi le D.ieu de justice. D.ieu est Un. Ses deux attributs n’en font qu’un.
D.ieu agit envers l’homme conformément à ses agissements. S’il est méritant, l’homme percevra l’attribut de miséricorde et connaîtra des moments de joie. S’il est fautif, il percevra alors l’attribut de justice et en subira toutes les conséquences.
Mais D.ieu est invariable et dispense la lumière pour tout le monde. Le bonheur et le malheur ne sont que le résultat d’une différence de perception par l’homme lui même de ses effets.
C’est l’homme qui fixe les modalités et les conditions d’attribution de la berakha.
Il est la cause directe de son bonheur ou de son malheur