י׳ בכסלו ה׳תשפ״ה

Le temps, c’est de l’étude !

Le temps, c’est de l’étude !

Cette histoire est arrivée à mon regretté maître Rav Simha Wasserman que sa mémoire soit bénie qui fonda en 1936 la Yechiva de France à Strasbourg et qui devint plus tard la fameuse Yechiva d’Aix les Bains.

Lorsqu’il était enfant en Lituanie, vers les années 1915, il entra dans la petite épicerie tenue alors par le Hafets Haim qui était le très grand sage de sa génération.
Cet homme n’ouvrait son commerce que deux heures par jour. Le reste du temps il étudiait et écrivait un commentaire sur les lois juives, le Michna Broura, ainsi que le célèbre livre contre la médisance qui lui valu sa grande renommée et l‘amour de tout le peuple Juif de son temps.

Rav Simha enfant entra donc pour acheter quelques livres du grand Rav pour la yéchiva de son père, rav Elhanan de mémoire bénie.
Rav Simha très impressionné au moment de payer demanda une ristourne pour la yéchiva. Le Hafets Haim réfléchît longuement et demanda à l’enfant s’il pouvait revenir le lendemain pour une réponse.
Le jour suivant, la réponse du maître fut claire. Il y eut un rabais en effet, mais il n’excédait pas le prix d’une boite d’allumettes.
Combien de réflexions du grand Sage pour en arriver à cette petite réduction. Car les revenus de la vente de ses livres étaient uniquement pour assurer sa survie et celle des siens. Si le rabais était trop gros, il devrait donc travailler plus, et surtout étudier moins.
D’un autre coté le trésorier de la modeste yéchiva profiterait de cette économie pour étudier plus à leur aise. Son étude à lui ou celle du trésorier.
Ainsi, il fut décidé qu’il offrirait quelque chose mais, seulement le prix d’une petite boite d’allumettes.

Ce que possédait le Hafets Haim était donc très limité mais cela lui suffisait. Il vivait avec sa famille dans une maison propre mais meublée simplement.
Il avait cependant dans son armoire un habit très beau, qu’il tenait toujours prêt pour accueillir le Messie.
Lorsqu’un homme extrêmement riche de passage dans sa ville voulu offrir au grand Rav des meubles plus dignes de sa renommée, le vieux rabbin lui demanda : «Et toi mon fils, où sont tes meubles ?»

Le riche marchand lui répondît, étonné qu‘il était en voyage et qu’il ne pouvait avoir son mobilier avec lui .
«Moi aussi répondît le sage , je suis en voyage ..»

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