י׳ בכסלו ה׳תשפ״ה

Mordu ou piqué par un animal pendant Chabbat

Mordu ou piqué par un animal pendant Chabbat : comment réagir ?

Afin de ne pas transgresser Chabbat il est important de définir si un malade appartient à la catégorie de « malade en danger » ou de « malade ne présentant pas de dangers ».

Parfois, les symptômes visibles ne donnent pas une image de la réalité et s’ils ne sont pas traités, ils peuvent entraîner un danger plus tard. Par exemple, si pendant Chabbat quelqu’un a été piqué par un scorpion ou mordu par un serpent ou un chien errant dans la rue, il n’y a pas forcément de danger (car il se peut que la piqure ou la morsure soit légère), mais il se peut également que le serpent ou le scorpion a du venin, ou que le chien a la rage.

C’est pourquoi ce malade entrera dans la catégorie de « malade en danger » puisque lorsqu’on a un doute sur l’état de santé d’une personne, on la considère, en ce qui concerne l’obligation de transgresser Chabbat pour soigner un malade en danger, comme étant en situation de pikoua’h néfesh, et on devra l’amener à l’hôpital même pendant Chabbat, afin d’établir si elle est en danger ou pas, et s’il faut peut-être lui faire des points de suture.

Lorsqu’on veut soigner quelqu’un par un vaccin, il faut lui injecter un peu de la maladie, pour que son corps puisse s’habituer à cette dernière et la vaincre. Par conséquent, si quelqu’un a été piqué par un serpent ou mordu par un chien errant, ou piqué par un scorpion, le mieux à faire est d’essayer d’attraper l’animal et de l’amener à l’hôpital, afin qu’on puisse savoir s’il était dangereux ou pas.

Et on aura donc le droit pendant Chabbat non seulement de capturer cet animal, mais aussi (si cela est nécessaire pour pouvoir l’amener à l’hôpital) de le tuer (et même un Juif est autorisé à faire cela pendant Chabbat).

Quelqu’un qui s’est fait griffer pendant Chabbat par un chat atteint d’une certaine maladie a les mêmes droits et devoirs que celle qui s’est fait mordre en ce jour par un chien qui traîne dans les rues: il faudra amener l’animal à l’hôpital, pour savoir si la personne qu’il a mordue est en danger ou pas.

Si une personne s’est fait piquée par une abeille ou un bourdon:

-généralement, ces piqûres ne sont pas dangereuses;

-mais chez certaines personnes particulièrement sensibles, elles peuvent entraîner des complications.

Et si celui qui s’est fait piqué risque d’avoir des complications à cause de cette piqûre, il est évidemment permis  (et c’est même une mitsva) de l’amener à l’hôpital pour qu’il puisse se faire soigner, ou de l’amener soi-même chez le médecin.

Si quelqu’un a bu un produit ménager pouvant entraîner des complications sur sa personne (exemple: de l’eau de javel) :

– s’il s’agit d’une quantité importante, il y a danger et il faut donc l’amener à l’hôpital.
– s’il s’git d’une quantité infime et qu’il n’y a pas de danger apparent, il sera quand-même permis de l’amener à l’hôpital pour le soigner, même s’il n’y a alors qu’un doute de pikoua’h néfesh.

Car en ce qui concerne la transgression de Chabbat, une personne dont l’état de santé est un safek pikoua’h néfesh a le même statut que celle qui est en situation de pikoua’h néfesh.

Si pendant Chabbat une personne a pris trop de médicaments, au point que cela peut entraîner des complications, il est permis de l’amener à l’hôpital pendant Chabbat pour qu’elle soit soignée.

Et ce même si la personne en question a pris tout ces médicaments pour faire une tentative de suicide. Bien qu’elle ait fait ainsi une avéra, on pourra (et on devra) transgresser Chabbat en l’amenant à l’hôpital pour qu’elle s’y fasse soigner.

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