Que doit-on faire si on a dit pendant Chabbat la tefila des jours profanes
Si on s’est rendu compte, après avoir fini sa Amida, qu’on a dit la Amida de ‘Hol au lieu de celle de Chabbat, on devra alors recommencer sa Amida, en disant cette fois celle de Chabbat.
Ceci est valable qu’il s’agisse de la Amida de Cha’harit, de Min’ha ou d’Arvit.
Si on s’est rendu compte de cette erreur après avoir fini la Amida, mais avant d’avoir fait les trois pas en arrière, on devra recommencer tout de suite la Amida, à partir des mots qui suivent « haKel Hakadosh » (on n’aura donc pas besoin de recommencer complètement la Amida, depuis « Hachem séfatay tifta’h »; on pourra laisser les trois premières berakhot de côté).
Si, vendredi soir, on s’est rendu compte qu’on a fait la Amida d’Arvit des jours profanes au lieu de celle d’Arvit de Chabbat, si on a terminé sa Amida avant que l’officiant commence à dire la berakha de Méein Chéva, on devra alors écouter cette berakha mot-à-mot et ne pas répondre « Baroukh Hou ouvaroukh Chémo » mais juste Amen, on sera alors acquitté de cette berakha. Et on n’aura, par conséquent, pas besoin de recommencer la Amida.
Ceci est également valable pour Roch Hodesh: si une personne a oublié Yaalé véyavo dans la Amida de Cha’harith ou dans celle de Min’ha (et qu’elle doit donc normalement recommencer celle-ci), elle n’aura pas besoin de recommencer sa Amida dans le cas suivant: elle a fini sa Amida avant que l’officiant commence la répétition, et elle écoute cette dernière mot-à-mot, avec l’intention de s’en acquitter (le ‘hazan devra aussi avoir l’intention de l’en acquitter).
En ce qui concerne la Amida de Chabbat, si une personne a commencé à dire la Amida comme en semaine mais quelle n’en est qu’au mot « Ata » (de « Ata ‘honène léadam da’at »), elle pourra continuer sa Amida (s’il s’agit de celle de Arvit ou de Min’ha, qui comportent aussi ce même mot à la même place, c’est-à-dire juste après « Hakel Hakadosh ») en disant la Amida de Chabbat au lieu de ce qu’elle s’apprêtait à dire.
Et si elle a dépassé le mot « Ata » (en ayant par exemple dit aussi « ‘honène léadam da’at ») mais sans avoir complètement terminé de dire la berakha de Ata ‘honène, elle finira celle-ci puis dira immédiatement à la suite la Amida de Chabbat.