Réussir dans l’éducation : règle numéro 1
Pour réussir dans l’éducation, il y a des règles qu’il faut absolument respecter.
L’une des plus importantes d’entre elles est que tant qu’il y a des problèmes de chalom bayit (d’entente dans le couple), on ne peut pas commencer à parler d’éducation.
En effet, l’harmonie d’un couple et l’ambiance chaleureuse qui s’en dégage sont une protection pour l’enfant. A l’inverse, lorsque des parents se disputent, se parlent mal, se manquent de respect…, cela crée des tensions. Et l’enfant, qui voit alors deux « enfants » se disputer, sait qu’il ne peut plus s’adresser à ses parents. Qu’il ne peut plus compter sur eux. Et cela ne restera pas sans conséquence sur ses sentiments (il se révoltera), sur son comportement à l’école, sur les endroits qu’il fréquentera…
Avant de parler d’éducation, il faut donc être un exemple vivant pour l’enfant. Il faut que celui-ci puisse voir devant lui deux parents qui se respectent, qui s’aiment, qui sont là pour lui, qui se complètent mutuellement, qui donnent -chacun- le meilleur de lui-même. A ce moment-là, on peut commencer à parler d’éducation.
A l’inverse, dans un foyer complètement détruit et plein de cris, comment transmettre un quelconque message ?
Il existe certes des enfants qui, même s’ils ont grandi dans des conditions aussi défavorables, sont devenus des gens biens, justement parce qu’ils ont été dégoûtés des mauvais comportements qu’ils ont vu chez eux et qu’ils ne veulent pas reproduire. Mais en général, pour devenir fort, pour pouvoir avancer dans la vie et surmonter les nombreuses épreuves qu’elle comporte, un enfant a besoin de parents qui sont eux-mêmes forts, et qui lui donnent des forces.
De plus, des parents qui s’entendent bien sont pour l’enfant un exemple de chalom bayit. Grâce à eux, il apprend comment se comporter dans une famille, et plus particulièrement dans un couple.
Par conséquent, avant même de commencer des cours sur l’éducation, il est très important d’apprendre et/ou de réviser les notions du chalom bayit.