ט׳ בכסלו ה׳תשפ״ה

Ta fiancée t’attend quelque part dans le monde

Ta fiancée t’attend quelque part dans le monde
Par Rav Yonatan Chocron sur la paracha Hayé Sarah.

Dans la paracha de Hayé Sarah, la Torah nous parle de la mission confiée à Eliézer de chercher une épouse pour Yitshak.

Lorsqu’Eliézer se trouve chez Lavane et Bétouel, et qu’il leur demande s’il peut prendre Rivka avec lui pour qu’elle devienne la femme de Yitshak, ceux-ci acceptent en disant: « MéHachem yatsa hadavar. Lo noukhal lédaber élékha (C’est D.ieu qui décide! Nous, nous ne pouvons pas parler) ».
Cette vérité est encore plus valable dans le mariage.
Avant même la naissance d’un enfant, quarante jours avant la conception du fœtus, D.ieu décide avec qui, plus tard, cet enfant se mariera.
On raconte qu’une fois, une matronita (une femme non-juive) est venue voir un Rav, et lui a demandé: « Que fait Dieu tous les jours? ». Et le Rav de répondre: « Il s’occupe de marier les gens ensemble ».  La femme s’exclama alors: « Si c’est cela qu’Il fait, moi aussi je peux le faire! ».
Elle partit, prit quarante serviteurs et quarante servantes, et les maria. Mais, le lendemain, ces couples virent tous avec une blessure quelque part, et la femme qui avait organisé ces mariage se rendit compte qu’il n’était pas si facile de marier des gens…

Ce qu’on peut comprendre ici, c’est que seul D.ieu sait vraiment quel est le mari ou la femme qui correspond à chacun, comme le montre aussi l’histoire suivante:

Un jeune-homme rencontra plusieurs jeunes-filles, mais aucune d’elles n’accepta de se marier avec lui, car elles étaient toutes repoussées par la cicatrice qu’il avait sous l’œil, et qui déformait complètement son visage…
Au bout de plusieurs années, après tellement d’échecs dans ses chidoukhim, le jeune-homme commença à perdre l’espoir de se marier un jour…
Et un jour, quelqu’un lui proposa une fille exceptionnelle, mais l’homme répondit: « Je sais très bien comment ça va se terminer! Toujours la même réponse… ».
Et il ne prit même pas la peine de se renseigner sur cette proposition…
Les mois passent, et le chadkhane rappelle le jeune-homme, et lui demande s’il s’est renseigné sur la jeune-fille. Mais celui-ci lui répond qu’il n’en a pas le goût. Le chad’hane lui dit alors: « Je t’oblige!
Ce soir chez moi à 20h30, tu rencontres cette jeune-fille! ».
Le soir, à contrecœur, le jeune-homme va au rendez-vous, dont il connaît déjà l’issue…
Il dît d’ailleurs lui-même à la jeune-fille: « Je sais que ça doit choquer, ce que j’ai sur le visage.
Ce n’est pas grave! Encore une autre qui va me… ».
Mais la jeune-fille lui demande un peu de patience, et, faisant preuve de plus d’intelligence que celles qu’il avait auparavant rencontrées, et qui l’avaient d’emblée rejeté, elle l’interroge sur l’origine de sa cicatrice.
Et le jeune-homme se met alors à lui raconter: « Il y a quelques années, mes parents habitent dans un endroit très mal fréquenté. Là-bas, le soir,  à partir de vingt heures, c’était le couvre-feu: plus personne ne sortait de chez lui! Et moi, comme j’avais l’obligation de faire la prière du soir (Arvit), je suis sorti un soir, et j’ai vu un groupe de jeunes en train de maltraiter une petite fille.
La petite fille criait, et je n’ai pas pu supporter cette situation !
Je me suis approché, j’en ai empoigné quelques-uns, et malheureusement un coup de lame s’est perdu sur ma joue. D’où ma cicatrice… ».
En racontant son histoire, le jeune-homme s’aperçoit que plus il ajoute des détails, et plus la jeune-fille blêmit.
Lorsqu’il a terminé, elle lui demande dans quel lieu s’est passée cette histoire.
Et lorsqu’il lui dit le nom de l’endroit, elle tombe inanimée devant lui. Il ne comprend pas ce qu’il s’est passé… Il appelle de l’aide, et on essaye de la réanimer…
Après qu’on y soit parvenu, la jeune-fille dit au jeune-homme: « La petite fille que tu as sauvé il y a de cela une trentaine d’années, c’était moi! Je me rappelle de cette histoire, je reconnais ton visage! ».
Voilà un message d’encouragement, qui nous rappelle qu’à n’importe quel moment, Hachem est là; et qu’il a prévu à chacun sa fiancée.
Il suffit d’espérer, de croire en Lui. De savoir que « méHachem yatsa hadavar »; et que, comme l’a dit Rabbi Yichmaél à la matronite, D.ieu Lui-même fait des couples.

Et si on cherche sa fiancée depuis longtemps et qu’on ne la toujours pas trouvée, il faut se rappeler de ne pas être trop difficile. Car une personne peut, à cause de ses exigences (physiques ou autres), rater son mazal.

Il ne faut donc pas être trop exigeant et, béézrat Hachem, chaque célibataire trouvera son zivoug.

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