י׳ בכסלו ה׳תשפ״ה

Une larme et une berakha

Baba Sale

Dans la paracha de Tétsavé, nous voyons que les korbanot (sacrifices) que les Cohanim faisaient étaient une bonne odeur pour Hachem, comme l’indiquent les mots « ריח ניחוח אשי להי » qui y sont mentionnés.

A leur sujet, Rachi commente: « נחת רוח לפני שאמרתי ונעשה רצוני », c’est-à-dire qu’Hachem est satisfait de voir que nous accomplissons les mitsvot qu’Il nous a données.

Combien il est important qu’Hachem voit notre attachement aux mitsvot, notre envie d’avancer !

L’histoire qui va suivre est tirée d’un livre sur Baba Salé, mais nous allons d’abord rapporter une anecdote sur l’auteur de ce magnifique ouvrage.

Cet auteur a aussi écrit un livre sur Rabbi Yaacov Abou’hatsira et, une fois, il a donné ce livre à un parachutiste qui devait sauter pour une mission au sein de Tsahal, en lui souhaitant que ce livre le protège, et qu’il puisse le lire quand il le pourra. Plus tard, le soldat a sauté mais, alors qu’il se trouvait à près de 200 mètres du sol, il s’est aperçu… que son parachute ne s’est pas ouvert!!

Au cours de sa descente précipitée, il s’est alors mis à crier, à implorer: « Rabbi Yaacov Abou’hatsira, toutes tes histoires sont là! Viens-moi en aide, sauve-moi!! ». A peine a-t-il dit cela que le parachute s’est ouvert, et qu’il a donc été sauvé de la mort!

Après avoir vécu un tel miracle, le soldat a dit, avec beaucoup d’émotion: « Vous ne savez pas le miracle qu’Hachem m’a fait par le mérite de ce livre! »; et il a raconté cette histoire.

L’écrivain du livre sur Rabbi Yaacov Abou’hatsira a donc aussi écrit un livre sur Baba Salé, et il a raconté qu’un jour, il a donné ce deuxième livre à un couple qui n’avaient pas d’enfant, et qui ont pris sur eux de lire, chaque motsaé Chabbat, une histoire de la vie de Baba Salé. Et exactement neuf mois après avoir pris cette décision, ils ont eu un enfant en bonne santé…

Tout cela pour vous dire que les histoires contenues dans ce livre ont, Baroukh Hachem, une racine, et qu’elles sont véridiques.

L’une d’entre elle est la suivante:

Il y avait à Paris un homme qui avait l’habitude de prier chaque semaine dans la même Synagogue. Un Chabbat, à séouda chelichit, cet homme mit sa main sur ses yeux et fondit en larmes. Il ne s’arrêtait pas de pleurer, et personne n’arrivait à le consoler!

A un moment, l’homme qui était assis à côté de lui, lui demanda: « Que se passe-t-il ? ». Et l’homme qui pleurait lui répondit: « Si tu savais! J’ai un enfant qui, Baroukh Hachem, va fêter sa Bar Mitsva dans quelques jours. Il est paralysé d’un côté et, à cause de cela, il ne pourra pas accomplir la mitsva de mettre les tefilines. Comme je suis triste de faire rater à mon fils une telle mitsva ! Comment vais-je faire ? ».

L’homme qui l’écoutait lui dit alors: « Tu sais, il y a un grand Rav à Nétivot (il parlait de Baba Salé, à l’époque où celui-ci était encore vivant). C’est Baba Salé, il faut absolument que tu prennes un avion, et que tu ailles lui monter ton fils! ».

A la veille d’une Bar Mitsva, un tel projet peut sembler irréalisable, mais l’homme le réalisa quand-même, vivement encouragé par l’ami qui lui en avait donné le conseil: il prit l’avion avec son fils, et ils allèrent ensemble chez Baba Salé.

Chez le Rav, il fut accueilli avec beaucoup de chaleur et de joie. Puis il commença à raconter son histoire; à parler de son fils qui, étant paralysé depuis sa naissance, se trouvait dans l’impossibilité de mettre les tefilines.

Baba Salé prit un peu d’Arak (il en avait toujours à côté de lui), la mit sur le bras du garçon, et lui dit: « Mon fils, tu vas guérir! Mon fils, tu verras, je te fais la bénédiction que tu vas guérir! ».

Le fils reparti alors à Paris. Et c’est en descendant de l’avion, alors qu’il posait le pied en France, lieu où il devait faire sa Bar Mitsva, que son bras qui était paralysé se mit tout à coup à bouger.

Cette histoire montre l’importance de s’attacher aux mitsvot. De savoir que lorsqu’on les prend à cœur, Hachem le remarque !

Elle montre aussi combien la berakha des tsadikim est importante.

Nous avons encore aujourd’hui, Baroukh Hachem, le mérite d’avoir des tsadikim, des guedolé hador (grands de la génération). Combien il est important d’aller leur demander des berakhot pour, béézrat Hachem, avoir de la hatsla’ha (réussite) et voir des yéchouot (délivrances) et des nissim (miracles).

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