י׳ בכסלו ה׳תשפ״ה

Berechit ou comment définir son rôle dans la vie

Berechit ou comment définir son rôle dans la vie
Par Rav David Eliezer Avraham

 

Il est écrit : « D-ieu créa l’homme à son image ; c’est à l’image de D-ieu qu’il le créa. »

On trouve également : « l’homme a été fait à l’image de D-ieu. » La Torah définit l’homme comme un être créé à l’image de D-ieu.

Qu’est-ce que cela veut bien dire ? Et quel en est l’impact sur notre vie au quotidien ?

Rabbi ‘Haim de Wolojin explique dans son incontournable Nefesh ‘Haim, âme de vie, que l’homme possède une ressemblance profonde avec son créateur, tout particulièrement avec le nom Elokim. Les noms de D-ieu sont des expressions de sa volonté dans notre monde. Le nom Elokim signifie « maître de toutes les forces ».

D-ieu donne vie et maintient chaque élément de la création par sa volonté. S’il en venait à retirer sa volonté d’un quelconque objet, celui-ci retournerait immédiatement au néant. D-ieu est en cela le maître de toutes les forces. D-ieu a fait un immense honneur à l’homme. Il l’a rendu maître de tout un ensemble de forces.
L’homme possède le pouvoir d’influer les mondes inférieurs ainsi que les mondes supérieurs par le biais de ses actes, de sa parole et de sa pensée. Beaucoup d’entre nous nous examinons de très près sans constater rien de particulier. Selon le point de vue de la Torah, cette vision des choses est erronée.

La Torah considère que l’homme est un « maître des mondes ». Il construit, sanctifie et élève des mondes entiers par ses bonnes actions. Plus encore, lorsque l’homme accomplit la volonté de D-ieu, il renforce la présence Divine sur terre. Par exemple, lorsque l’homme a des pensées positives, il ouvre les vannes de bénédictions, si l’on peut dire, pour lui et le reste de la création. Chaque homme est en cela immensément important.

Car non seulement chaque personne a une valeur infinie, mais un individu a même le pouvoir de soutenir le monde entier en perfectionnant ses traits de caractère et ses actions. Rabbi ‘Hiya bar Abba disait au nom de Rabbi Yo’hanan, « Le monde peut exister même par le mérite d’un seul juste, comme il est écrit : « Le juste est la fondation du monde ». Le livre de la Genèse nous interpelle sur notre identité. La section de Bereshit pose les jalons de l’identité humaine.

L’homme est un maître des mondes, l’associé de D-ieu. Mais attention, ce pouvoir n’est pas sans responsabilité. Il appartient à l’homme de cerner son rôle et d’agir pour le bien. Nos sages nous racontent ainsi qu’après la création de l’homme, D-ieu l’amena dans le jardin d’Eden. Il lui dit : « Admire la beauté de mon monde, prend garde à ne pas l’abîmer. » Cet avertissement enjoint l’homme de ne pas détériorer les mondes matériels, mais surtout les mondes spirituels par des mauvaises actions, de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, à D-ieu ne plaise.
Car il en a le pouvoir.
D’autre part, l’homme doit connaître clairement quelles sont les forces particulières dont D-ieu l’a doté afin de les utiliser pour se rapprocher de Lui… Tant qu’il n’a pas acquis cette clarté, il est comme aveugle… Cela implique une connaissance du fond et de la forme de ses capacités …par exemple, celui qui a été béni de capacités exceptionnelles dans l’étude de la Torah doit savoir que sa mission dans la vie est de réussir dans l’étude de la Torah. De même, celui qui a une prédilection pour les actes de bonté, c’est un signe que cette qualité est à la racine de son âme.

L’homme devient ainsi Adam, celui qui ressemble à D-ieu (Adam signifie hadome leelyion – qui ressemble au suprême)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Aller au contenu principal
Espace Torah

GRATUIT
VOIR