ט״ז בסיון ה׳תשפ״ג

Devinette sur la paracha Emor

Bundle of Wheat isolated on sky background

La Paracha de cette semaine commence par parler aux Cohanim en les adjoignant de ne pas profaner leur Kédoucha, en particulier au contact des morts.

Les mariages interdits tels qu’une femme divorcée pour un Cohen ou même une femme veuve pour le Cohen Gadol impurifie le Cohen et sa lignée.

Enfin, la Torah aborde les différentes fêtes de l’année sans oublier la Mitsva de Séfirat Ha’omer que nous pratiquons déjà depuis quelques semaines.

Notre question portera sur cette Mitsva.

Notre question :

Tout le monde sait qu’il est important de compter les jours du Omer sans en oublier un.

Faute de quoi, on ne pourra plus continuer à compter avec la bénédiction qui la précède, mais il faudra compter le décompte sans dire la bénédiction.

Ce soir, comme tous les soirs, Yoël et Avi profitent des quelques minutes de pause entre Minh’a et Arvit pour approfondir une petite Halakh’a. Aujourd’hui, ils abordent le sujet de celui qui a oublié de compter un jour du Omer et la conséquence que cela a.

Vu leur niveau avancé, ils réussissent à passer en revue, durant ces quelques minutes, une bonne partie des Richonim et le Psak du Choulkh’an Aroukh’ avec les Ah’aronim qui s’y réfèrent.

Mais voilà que juste avant de commencer Arvit, Yoël se souvient qu’il n’a pas compté le compte d’hier et la nuit est déjà tombée. Il ne peut plus le faire…

Cependant, ce soir, pour le compte du Omer, tout le monde entend Yoël dire la Bérakh’a haut et fort. Avi est perplexe, il est impossible qu’un Talmid H’akh’am de l’envergure de Yoël ait oublié une telle Halakh’a !!!

Pourtant Yoël a raison ! Sauriez-vous pourquoi ?

Notre réponse :

Il est marqué dans le livre « Otsrot H’aim » de l’Admour de Komarno (Parachat Emor Mitsva 307) que les élèves du Ba’al Chem Tov avaient l’habitude de continuer à prononcer la Bérakh’a du Omer même en cas d’oubli (contrairement au Choulkh’an Aroukh’) en s’appuyant sur l’avis du Rav Hai Gaon et d’autres Richonim.

Leur raison était que si jamais on appliquait la loi du Choulkh’an Aroukh’, il est à craindre que les gens arrêtent de compter, pensant que sans la Bérakha, la Mitsva n’a plus de valeur.

Ainsi pour encourager les gens à continuer de compter l’Omer, ils tranchaient comme la majorité des Richonim.

Partant de là, leשו »ת שבה »ל ח »ג סי’ צז  tranche que si le Rav ou le H’azan (Chaliah Tsibour) attitré a oublié de compter un jour, il pourra continuer à compter avec Bérakha afin de ne pas décourager le Kahal ou afin d’éviter un mépris de la Torah H’as Véchalom.

שבת שלום

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