Ecouter de la musique pendant le omer
Par Rav Chlomo Atlan
Il est bien de s’abstenir d’écouter de la musique pendant la période du Ômer, même à la radio ou sur cassette ou disque, et ceci jusqu’au 33ème jour du Ômer.
Il est permis de participer à des fiançailles que l’on appelle de nos jours « Tnaïm » ou «Chidoukh’im» (officialisation du futur mariage), pendant la période du ‘Omer en diminuant la joie et en se contentant de chanter seulement sans accompagnement musical.
Pendant la période du Omer il est permis de participer même avec de la musique :
A une Sim’ha (une joie) d’une Mitsva, les Séfaradim et les Yéménites, sont autorisés à écouter de la musique, exemple :
- à une circoncision (une Brith Mila) même si elle n’est pas en son temps,
- à un rachat d’un premier né (un Pidion Haben), même s’il n’est pas fait en son temps,
- à un Syoum Massekhet (fin de l’étude d’un livre de Talmud),
- à une célébration d’une Bar Mitsva en son temps,
- à une intronisation (Haknassat) d’un Sefer Torah.
Certains Achkenazim, même pour une Sim’ha (une joie) d’une Mitsva, sont plus stricts, mais si dans leur ville la coutume s’est répandue d’écouter de la musique, ils seront alors autorisés à le faire.
Certains décisionnaires permettent d’écouter des chansons douces, non accompagnées d’instruments de musiques (chants à Capella), comme des prières ou autres, car l’interdiction se rapporte au cas où la musique provoque de la joie ou de la danse.Il est recommandé (et non interdit) que l’on puisse reconnaître que ce soit des voix humaines et non des voix imitant des instruments de musique.
a) Il est permis de laisser la musique du téléphone, ou un disque téléphonique, un air de musique dans le bus ou le métro ou un cours avec un fond musical, que la bénédiction repose sur celui qui s’en abstient.
b) Il est permis d’écouter des disques ou des enregistrements qui accompagnent les Téhilim, une petite musique de fond, mais pas une musique forte.
c) Les personnes qui voyagent d’une ville à l’autre et qui ont peur de s’endormir au volant, seront autorisées à mettre de la musique (de Torah) pour se concentrer dans la conduite.
d) Une personne habituée à écouter de la musique pendant son entraînement de gymnastique sera autorisée à le faire.
Il est permis de faire écouter de la musique dans les cas suivants :
(Certains décisionnaires exigent de la musique douce ou de la musique classique) :
- Pour endormir les enfants,
- pour se calmer,
- en thérapie,
- pour les personnes âgées en convalescence,
- pour des malades,
- pour une personne, soit malade ou même en bonne santé pour lui remonter le moral,
- pour une personne qui est un peu triste ou qui souffre d’angoisse,
- pour un malade des nerfs
a) Pour gagner sa Parnassa, il sera permis de jouer de la musique chez des non-juifs, de même une personne qui étudie la musique et dont l’arrêt provoquerait une perte financière ou un oubli de son étude, sera autorisée à continuer son travail à condition de ne pas s’entraîner à la maison avec sa famille.
b) Aussi bien un Ashkénaze qu’un Séfarade sera autorisé à assister aux 7 Bérakhot pendant le Omer, même si il y a de la musique.
c) Pour l’inauguration d’une maison neuve (Hanoukat Habayit) on récitera toutefois la bénédiction de Chééhéyanou sur un fruit nouveau, on ne pourra pas pendant le repas, écouter de la musique pour cette inauguration, et celà jusqu’au 33ème jour du Omer comme nous l’avons déjà dit.
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